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Déficience « normale » versus déficience pathologique : concrétisation de fonctionnements psychologiques différenciés

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Dominique Boss, Bertrand Coppin, Yannick Courbois, Claire Lambert et Marie-Catherine Beuscart-Zephir

Les performances de sujets déficients mentaux à une batterie de tests ont été comparées dans le but d’identifier des différences en relation avec l’étiologie. Trente-quatre sujets d’âge chronologique et de QI (évalué par le WISC) équivalents ont été testés après avoir été sélectionnés en fonction des éléments recueillis dans leur dossier. Nous observons, comme l’avait fait Chiva en 1973, des différences significatives entre déficients «normaux» et déficients pathologiques sur les épreuves administrées (rythme, classification, labyrinthes). Nous observons, par ailleurs (et entre autres), le caractère sensible d’un des sous-tests du frostig, épreuve permettant d’évaluer le développement des processus perceptifs. Ceci nous amène à poser l’hypothèse de l’existence de différences de fonctionnement psychologique entre ces deux groupes de sujets caractérisés par des pathologies d’étiologie différente.

Descripteurs

étiologie, génétique, habileté cognitive, pathologie