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Évaluation de la désinstitutionnalisation : 1. La qualité de vie

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Colette Jourdan-Ionescu, Serban Ionescu, Luc Corbeil et Christine Rivest

L’intégration sociale engendre de nombreuses interrogations. Au-delà du parti-pris idéologique, peut-on affirmer que la désinstitutionnalisation est positive? Pour répondre à cette question, une étude longitudinale a été entreprise à l’automne 1987. Trente-trois personnes déficientes mentales ont été évaluées avant leur sortie de l’institution. Depuis leur intégration dans la communauté, elles sont périodiquement réévaluées. Les changements survenus au niveau de leur qualité de vie ont été étudiés avec l’index de qualité de vie (portelance, 1987). Les résultats obtenus avant la désinstitutionnalisation et deux ans après l’intégration font l’objet de cet article. Pour six des dix dimensions et pour le score total à l’index, on constate une augmentation. Une seule dimension régresse et les trois autres restent stables. Ainsi, il est possible d’affirmer que, pour les aspects de la qualité de vie mesurés, la désinstitutionnalisation a été positive, en particulier pour les personnes déficientes résidant en famille d’accueil.

Descripteurs

comportement adaptatif, déficience intellectuelle profonde, déficience intellectuelle sévère, désinstitutionnalisation, intégration scolaire, qualité de vie, quotient intellectuel