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Colette Jourdan-Ionescu, Serban Ionescu, Christine Rivest et Luc Corbeil
Cet article concerne l’analyse d’une partie des données recueillies, dans le cadre d’une étude longitudinale du processus d’intégration communautaire, auprès de 33 personnes déficientes sévères ou profondes. Plus précisément, il s’agit de la présentation des résultats à un test d’intelligence (le Stanford-Binet) et à l’Échelle Québécoise de Comportements Adaptatifs (les résultats de la qualité de vie faisaient l’objet d’un article précédent, Jourdan-Ionescu, Ionescu, Corbeil et Rivest, 1990). Le niveau intellectuel a légèrement progressé depuis l’intégration dans la communauté, sans doute en raison de l’augmentation des stimulations du milieu. Par contre, une seule sphère des comportements adaptatifs s’est améliorée, celle concernant les habiletés domestiques. Les résultats de l’EQCA montrent des différences selon le type de ressources d’hébergement (tendance à la diminution des scores en FAR; résultats positifs en FARPE; en ASC, coexistence de progrès et de régression). L’intervention devra donc être ciblée en tenant compte des résultats selon les types d’hébergement et en considérant l’évolution des résultats individuels.
Descripteurs
comportement adaptatif, déficience intellectuelle profonde, déficience intellectuelle sévère, désinstitutionnalisation, intelligence