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Intégration sociale et voisinage : la position du public

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Jacques Côté, Lucie Ouellet et Robert Lachance

L’application des politiques d’intégration sociale est actuellement ralentie par certains groupes de citoyens qui s’y opposent. Cette étude s’intéresse aux questions suivantes: 1- y a-t-il une hiérarchie de préférences pour certains groupes de personnes avec une incapacité; 2- quelle place y occupent les individus avec une maladie mentale ou une déficience intellectuelle; 3- quelles caractéristiques des répondants sont en relation significative avec leur position? A partir d’un échantillon aléatoire de 1 400 numéros de téléphone, 663 adultes ont accepté de répondre à un questionnaire de préférences. Les résultats confirment l’existence d’une hiérarchie où les deux groupes ci-haut mentionnés occupent les quatrième et cinquième rangs sur une possibilité de 11. De plus, les deux tiers des répondants ne sont pas défavorables à la présence de ces personnes dans le quartier. Des corrélations significatives sont observées entre l’âge, l’état civil, l’occupation, le revenu familial, le statut de propriétaire ou de locataire, et la position des répondants. Ces résultats sont ensuite reliés à certains moyens de favoriser l’intégration sociale des personnes avec une incapacité.