L’influence du processus de désinstitutionnalisation sur l’intégration de personnes présentant une déficience intellectuelle sévère et profonde
The influence of the deinstitutionalization process on the social integration of people with severe and profound intellectual deficiency
Mots-clés :
Activité de la vie quotidienne, Adulte, Autonomie, Déficience intellectuelle profonde, Déficience intellectuelle sévère, Désinstitutionnalisation, Développement communautaire, Historique, Intégration sociale, Psychiatrie communautaire, Qualité de vie, Réadaptation sociale, Traitement communautaire, Activity of Daily Living, Adult, Autonomy, Profound Intellectual Disability, Severe Intellectual Disability, Deinstitutionalization, Community Development, History, Social Integration, Community Psychiatry, Quality of Life, Social Rehabilitation, Community TreatmentRésumé
Cette étude vérifie les changements obtenus au niveau de l’Inventaire de l’intégration sociale (Arsenault, Pilon et Lachance, 1990) de 48 personnes présentant des limites intellectuelles sévères et profondes. L’étude évalue tous les sujets une première fois avant leur désinstitutionnalisation. Les sujets désinstitutionnalisés (DESINS) (n = 24) furent tous évalués une deuxième fois après une période égale à six mois suivant leur sortie. Quant aux sujets institutionnalisés (INS) (n = 24), une seconde évaluation fut également effectuée après une période égale à six mois suivant la première évaluation. Les résultats permettent d’observer des tendances à l’effet que le processus de désinstitutionnalisation permet aux DESINS de vivre plus d’activités dans la résidence de vie et dans la communauté que les INS.
Abstract
This study aims to verify the changes that occured with regards to the inventory of social integration (l’Inventaire de l’intégration sociale, by Arsenault, Pilon et Lachance, 1990) in the cases of 48 people with severe and profound intellectual limitations. The study makes an evaluation of all 48 subjects first before their deinstitutionalization. Those subjects who were disinstitutionalized (DISINS) (n= 24) were evaluated again six months after they left the institutions. As for the institutionalized subjects (INS) (n= 24), a second evaluation was conducted six months after their first evaluation. The results show tendencies according to which the deinstitutionalization process enables the DISINS to experience more activities in their place of residence and in the community than the INS.