De la mort : «parlons en tant qu’il fait beau!»

Of death: "let's talk about it while the weather is good!"

Auteurs-es

  • Josef Brynczka

Mots-clés :

Mort, Déficience intellectuelle, Compréhension, Concept abstrait, Death, Intellectual Disability, Comprehension, Abstract Concept

Résumé

Parler de la mort dans notre société reste encore un tabou. L'éducation face à la mort ne peut donc pas avoir de cote d'amour même si les philosophies lui reconnaissaient le rôle pédagogique pour la vie. Cette tendance à l'exclusion de la mort semble être encore plus ancrée quand il s'agit des personnes présentant une déficience intellectuelle. « Peuvent-elles comprendre le concept abstrait de la mort? » « Pourquoi les perturber avec l'événement qu'ils ne peuvent pas saisir et qui risque de les rendre vulnérables? » s'inquiètent les éducateurs et les parents. La relation à la mort s'exprime principalement par les dimensions cognitive, émotionnelle et existentielle. La plupart des recherches dans ce domaine considèrent la dimension cognitive du concept de mort. La question qui est fréquemment posée est « Comment peux-tu dire que quelqu'un est mort? ». Les personnes dont la difficulté se situe sur le plan langagier sont d'avance désavantagées. De plus, cette question vise l'aspect cognitif du concept de la mort. Elle n'ouvre ni sur l'aspect émotif ni sur celui existentiel. Par ailleurs les recherches et les témoignages constatent que les personnes présentant une déficience expriment leur position par rapport à la mort

 

Abstract

Talking about death in our society is still a taboo. Education in the face of death can therefore not have any love rating, even if philosophies recognize its pedagogical role for life. This tendency to exclude death seems to be even more entrenched when it comes to people with intellectual disabilities. "Can they understand the abstract concept of death? Why disturb them with the event they cannot grasp and which may make them vulnerable?" educators and parents worry. The relationship to death is expressed primarily through the cognitive, emotional and existential dimensions. Most research in this area considers the cognitive dimension of the concept of death. The question that is frequently asked is "How can you tell that someone has died? People who have difficulty with language are at a disadvantage. Moreover, this question targets the cognitive aspect of the concept of death. It does not address the emotional or existential aspects. Moreover, research and testimonies show that people with disabilities express their position on death.

Téléchargements

Publié-e

1999-01-01

Comment citer

Brynczka, J. (1999). De la mort : «parlons en tant qu’il fait beau!»: Of death: "let’s talk about it while the weather is good!". Revue Francophone De La déficience Intellectuelle, 10(Spécial Colloque Recherche-Défi), 74. Consulté à l’adresse https://rfdi.org/index.php/1/article/view/568

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