Activités d’élèves ayant une déficience intellectuelle sur trois types de cour de récréation
Recreational activities of students with mental retardation in three types of schoolyards
Mots-clés :
Activité récréative, Adolescent, Âge scolaire, Appariement, Classe régulière, Diagnostic double, École spéciale, Enfant, Évaluation, Interaction sociale, Jeu collectif, Plan d'intervention, Québec, Relations interpersonnelles, Rôles des parents, Socialisation, Troubles du comportement, Troubles du sommeil, Recreational Activity, Teenager, School Age, Pairing, Regular Class, Double Diagnosis, Special School, Child, Evaluation, Social Interaction, Group Game, Intervention Plan, Quebec, Interpersonal Relations, Role of Parents, Socialization, Behavioural Disorders, Sleep DisordersRésumé
Cette étude traite de l’influence des caractéristiques de la cour de récréation sur l’engagement des élèves présentant une déficience intellectuelle (EPDI) dans des activités sociales et solitaires. En comparaison avec les EPDI scolarisés en classe spéciale ou en école spéciale, les EPDI des classes ordinaires ont davantage la possibilité d’interagir avec des pairs ordinaires et ont moins accès à du matériel de jeux durant la récréation. Cette situation est associée à un engagement plus soutenu dans des jeux de groupe de la part des EPDI des classes ordinaires et à moins de chamaille et de jeux solitaires. Ces différences sont cependant peu prononcées. De plus, dans les trois services, certains EPDI sont souvent seuls et innocupés durant la récréation. Ceci suggère que la présence de pairs ordinaires n’entraîne pas nécessairement une engagement social plus soutenu de la part des EPDI et que des interventions doivent être envisagées pour certains d’entre eux.
Abstract
The influence of elementary school playground on the social and solitary activities of pupils with mental retardation (PMR) is examined. PMR in regular classrooms, compared to PMR in special classrooms or special schools, have greater opportunities to interact with regular peers during recess, but their school playground offers less play material. Associated with this situation is a greater involvement in group play, less rough play and less solitary play among PMR from regular classroom. However, these differences are small. Furthermore, in the three school environments, the PMR are often alone and unoccupied during recess. This suggests that the opportunity to interact with regular peers is not necessarily associated with a more frequent involvement in positive social activities and that actions should be taken for some PMR.